C’était samedi soir, au sein du festival Indigènes, qui, tous les ans, dans le centre de Nantes, accueille pendant trois soirs des artistes de tous les horizons. Ce samedi 2 juin, le festival a reçu Pendentif , Bagarre ainsi que Voyou.
Il est presque 20h et il fait chaud et ça, même sous les nefs. Comme chaque fin de journée ensoleillée, l’Eléphant est à sa place, se reposant de ses balades. L’après-midi a été mouvementée, Nantes est en feu: Gouters Electro d’un côté, d’un autre le festival Indigènes.
Comme je vous disais il y a quelques mois de cela, dans ma rubrique « Un lundi // Un-e artiste » Voyou a été un grand coup de coeur après la sortie de son EP « On s’emmène avec toi ». J’étais bien triste de l’avoir raté notamment à son concert à la Maroquinerie, ou même au Festival Capsule. Quel bonheur de le retrouver donc à Nantes, ville où j’ai grandis et évolué, bref une terre plus que connue.
Voyou arrive sur scène et c’est parti, le show débute. Le public, de tout âge, de tout genre, est déjà transporté. La poésie de ses textes qui me touchait déjà beaucoup, cette fois-ci, m’a fait vibrer. Hop la trompette! Hop le clavier! Hop le micro ! Tout va si vite, et pourtant tout est maîtrisé.
C’est à travers ses yeux pétillants et ses sauts dans tous les sens que le public ressent cette vague de bonheur, cette vague d’énergie. Voyou maîtrise ce qu’il fait, maîtrise ses instruments et son art. Au bout de seulement quelques minutes, il nous a déjà emmené loin, près de lui, près d’un certain paradis.
Le concert se termine avec Seul sur ton tandem et lors des dernières mélodies je jette un coup d’oeil aux personnes derrière moi: tous sont souriants, joyeux. Voyou nous disait qu’il était heureux de jouer ici, eh bien Nantes a été heureuse de le retrouver ce soir là.
-Amira
la poésie est dans la rue 