Nous sommes en 2016 lorsque je regarde le film Réparer les vivants pour la première fois. Il y a cette belle scène où le protagoniste, à l’aurore, s’échappe de la chambre de sa bien-aimée pour aller dans les rues de Brest et surfer. Il y a cette musique en arrière plan qui accompagne parfaitement la scène.
Je fais vite mes rechercheS et découvre Girlpool et leur morceau “Paint me colors”. Coup de foudre imminent, le duo américain n’a plus aucun secret pour moi.
Après Before the world was Big, premier album plein d’ambition et Powerplant, second opus brillant, il était encore très compliqué de douter du duo indie rock.
What chaos is imaginary est donc leur troisième album parut le 1 février.
Ce qui fait la particularité de Girlpool, ce sont sûrement ces textes qui traduisent angoisses et questionnements qui rongent Cléo et Harmony. Des textes touchants, sincères, et quelques fois assez bruts.
L’album débute avec « Lucy’s », morceau à l’instru’ rock, aux quelques sonorités garage, où Cléo mène la danse. « In awe with the medals you burned for someone’s heart / A scene I kept dreaming made me swollen and sharp » chante-t-elle. De suite, nous sommes transportés dans l’univers de What chaos is imaginary.
Ce qu’on peut très vite remarquer dans ce nouvel album, c’est l’entrée dans des sonorités beaucoup plus “dream pop” (comme dans le morceau All Blocked out ou même Roses, qui clotûre ce LP). Cléo et Harmony jouent avec les synthé et la basse pour nous faire voyager, voire planer, et cette nouvelle touche musicale ne laisse pas indifférent.
L’album marque aussi la transition de Cléo, qui semble plus épnoui.e que jamais. Suite à sa prise de testostérones, sa voix a pris dans les sonorités graves. Ce qui pourrait étonner au début de l’album, ajoute au final une nouvelle dimension aux travaux du duo.
Ainsi, What chaos is imaginary nous permet d’entrer en 2019 de la plus belle manière possible.
Tu peux venir suivre Girlpool sur Facebook, Instagram et écouter leur nouvel album sur toutes les plateformes de streaming musical.
Amira
la poésie est dans la rue 