Duress: en pleine rêverie caniculaire avec Froth

Froth est un groupe originaire de Los Angeles composé de Joo Joo Ashworth (au chant et à la guitare), Jeremy Katz (à la basse) et Cameron Allen ( à la batterie). Le trio revient en 2019 avec Duress, deux ans après l’impeccable Outside (briefly). 

C’est en avril dernier que le groupe californien dévoile Laurel, premier single de l’album  Duress, en référence au meme Laurel / Yanny.  

Le groupe californien nous fait découvrir l’entièreté du projet le 7 juin dernier qui s’impose comme leur album le plus travaillé et le plus complet.

Duress se construit comme une oeuvre assez expérimentale pour le groupe qu’est Froth. On y retrouve évidemment des morceaux très shoegaze, aux longs riffs de guitares saturées. Cependant ils osent prendre une direction inattendue en introduisant certains morceaux plus dream pop, voire plus 80’s grâce à la présence des synthé. 

Ainsi, plus nous avançons dans l’album plus les morceaux laissent place à la rêverie.

Dans les morceaux pépites, on pense notamment à Departement head où le monde semble se suspendre et où on se laisse emporter, on se laisse s’évader. Dans Xvaños ( qui signifie « quinze ans » en espagnol),  la voix de Joo Joo Ashworth nous susurre le secret et l’amour perdu. 

Dans cette même lancée, on retrouve Slow chamber: une balade à l’introduction de presque une minute, au doux psychédélisme crée grâce aux riffs de guitare et la répétition de « There’s nothing left, it’s alright/ It’s not the same, but that’s fine »

Duress, composé de dix morceaux est sûrement le travail le plus accompli,  le plus complet de Froth. Ils construisent ici sûrement l’un des meilleur album dream pop / shoegaze de l’année. 

Bref c’est clairement un album à écouter en pleine chaleur caniculaire de notre été. 

Froth aura d’ailleurs l’occasion de présenter Duress au Point Ephémère le 4 septembre!