12345 : Bienvenue au CLUB de Bagarre

2H09. Je sors vite de chez ma pote Anaëlle: l’album de Bagarre vient tout juste de sortir, j’ai besoin de l’écouter. Ouais on aurait bien pu écouter ça en soirée, mais bizarrement on a rencontré des problèmes avec l’enceinte. Je marche rapidement dans le quartier de la gare de Rennes avec « Ecoutez moi » à fond. Mon coeur bat à tout rompre, je suis pleine d’énergie. J’ai envie de courir, danser. 12345, bienvenue dans le CLUB.

Voilà déjà quelques mois que les membres de Bagarre nous font tendrement (ou pas) patienter pour leur nouvel album. Oh oui l’envie d’écrire un article à chaque sortie de clip ( Béton Armé ou Danser seul ne suffit pas) était fortement présente. Mais j’ai préféré attendre ce 23 février pour un article en béton…armé (j’entends d’ici vos applaudissements).

Après ces premières écoutes jusqu’à quatre heures du matin, cette envie de faire la fête a pris possession de mon corps. Oui c’est ça, une énorme envie de rejoindre mes amis (ou pas) pour danser, encore et encore. D’ailleurs c’est bel et bien ce que veulent nous faire ressentir Emmaï Dee, La Bête, Majnoun, Maître Clap et Mus: cette chaleur, cette énergie partagé dans les clubs quand toutes et tous se défoulent autour d’une même passion: la musique.

Ce qui est aussi mis en avant dans 12345 c’est aussi ces différences qu’on a toutes et tous. Nous sommes toutes et tous des êtres uniques et nous nous transformons en unité, en foule homogène pendant des heures de danse, de sauts, de rires et de hurlements. Oui c’est ça, 12345 est album pour nous réunir. Ces onze sons de différents styles qui composent l’album forment, au bout de plusieurs écoutes, une seule et même chose: la track de futures soirées.

Cependant j’ai quand même été très surprise avec des sons comme Vertige, Mal Banal, ou La vie c nul, qui pour moi, traduisent une autre manière voir nos soirées. Elles reflètent  cette routine de fête, une sorte d’angoisse, qu’on peut toutes et tous ressentir à un certain moment de notre vie.

J’ai attendu cet album pendant deux ans et je suis loin d’être déçue. Je n’ai qu’une hâte: aller au club, danser encore et encore, célébrer la vie, partager cette chaleur et cette énergie humaine. Me laisser mourir au club.

Amira

 

ps: petite mention spéciale à Kahi’ et son merveilleux tweet que vous pouvez retrouver ici